Dicton du jour : "Parce que manger des contre-façons, c'est encore pire que sucer du toc." (Moi - Critique Culinaire Ultra Pointue)

lundi 5 mars 2012

TIC TAC (rediff')

Si trop souvent t'emmerdes la pudeur, c'est pour que soit digéré le trop lourd par les yeux-estomacs.
Si trop souvent tu dis le vent, c'est parce que t'aimes bien ça, brasser du néant.
Tes bras qui se lancent dans le vide en recherche d'équilibre nécessaire. Tes mains qui s'accrochent à du rien.
Ça occupe.
Ça fait croire, ça rappelle que le léger il est partout autour. 

En réflexe essentiel. Le rire facile. Pour équilibrer.


Tic Tac...

Quand la douleur dans le crâne dure, quand le nez coule en rouge et que le temps se fige ou s'étale tout autour et fait durer la glace dedans, t'as 
les idées aussi mal rangées que la boite à pharmacie.
Ne reste qu'une certitude finalement : 

Cette putain de peur. Celle qui lâche rien. Qui, chez toi, se transforme en haine. À la vitesse du con.
Hargne psychopathe d'être plus forte que ce qui est statistiquement prévu pour ta gueule.
Qui te donne envie de les planter profond, tes doigts secs, dans le ventre, dans le cerveau cassé. Pour arracher les putes froides et crasses de toi. Regarder comment c'est tellement rien, en fait, ce dedans exagéré. 
C'est rien que du cerveau dangereux, c'est rien que de la viande seule.
De la viande à varier.



Tic Tac...

Quand tes deux pathologies lourdes s'emboîtent en interactivité vicelarde, c'est tellement "que du bonheur". Tu sais, ce genre de bonheur que tu pourrais avoir en te trempant les yeux dans du vinaigre.
T'aurais voulu le faire exprès que t'aurais pas mieux réussi. Pas mieux que le hasard, quand il t'a dédié ces deux salopes adjuvantes en dynamisme autogène. 



Tic Tac...

Tu regardes la vie devant et tu fixes ta peut-être prochaine année. Avec pleins de petits bouts de possible bien dedans.
La vie, en attendant, elle, elle s'en fout, elle joue au docteur avec toi, une main dans ton cerveau, l'autre dans ta culotte, elle te baise l'âme.


Tic Tac...

Entrez, entrez et faites vos jeux. Un jour, un mois, un an ?
Entrez, entrez, rincez-vous les yeux...
Mon année-vrisme tue lentement.

26 commentaires:

  1. T'es belle quand tu déconnes et t'es belle comme ça... Putain ce que tu es belle toi.

    RépondreSupprimer
  2. Ça faisait longtemps.... J'<3 comment tes mots frappent.

    RépondreSupprimer
  3. ... Je ne sais pas quoi commenter en fait. Comme sur celui-ci http://when-you-re-strange.blogspot.com/2011/07/on-na-pas-tous-les-jours-vingt-ans.html
    Cette puissance est juste... juste.

    RépondreSupprimer
  4. C'est gravement bien écrit... Dans tous les sens du terme.
    Laurent.

    RépondreSupprimer
  5. Putain....j'aime!!! Le sérieux ou la deconnade les deux te vont bien ;-), bisous

    RépondreSupprimer
  6. je t'aime toi. sans raison. D'ailleurs je te tutoie, on est pourtant pas chez mamie, mais
    "Pour arracher les putes froides et crasses de toi. Regarder comment c'est tellement rien, en fait, ce dedans exagéré.
    C'est rien que du cerveau dangereux, c'est rien que de la viande"
    voilà. Il n'y a rien d'autre à dire.

    RépondreSupprimer
  7. J'ai ri aux posts d'avant, j'ai frémi à d'autres dont celui là. Merci.

    RépondreSupprimer
  8. Joli mots, pas joyeuse cette période, pleine de surprises de changements, mais les petits bouts de possible sont là (j'aime croire qu'ils peuvent être positifs aussi).
    Du courage, des sourires et des bisous sur ton front ^^

    RépondreSupprimer
  9. En matière d'exception t'en connais un rayon et tu seras celle qui confirme la règle et qui nique les statistiques.
    A 90 piges, c'est toi qui l'aura tué. je te le souhaite de toutes mes forces, pour toi, et aussi pour moi pour les tiens et pour les miens.

    Pis t'as pas le droit de me faire pleurer, merde hein. Ou alors si mais un peu.

    J'te bise et dans mes bras je te sers fort.

    RépondreSupprimer
  10. On dirait que tu es rentrée dans le dedans de ma tête.

    RépondreSupprimer
  11. D'habitude je réponds à chacun personnellement mais là j'ai peur de faire dans la répétition.
    Donc, à vous tous:
    Merci. Et... et... oh pis allez... pas de manière DANS MES BRAS \o/

    (et bezouxes Cousine!)

    RépondreSupprimer
  12. Grosse claque. Je te love fort.

    RépondreSupprimer
  13. Tu m'auras tout fait. Le sourire, le fou rire, la réflexion, l'émotion, l'excitation et la gifle.
    N'arrête jamais d'écrire! Quoique tu penses de toi même.

    RépondreSupprimer
  14. Droit au but. Touché je suis...

    RépondreSupprimer
  15. redif ? talent en jachère ^^

    marche le truc ! ça touche ! Comme Cyranno...

    Des étoiles en forme de shurykens rien que pour toi

    RépondreSupprimer
  16. soit on ne commente pas, tellement on sait pas quoi dire, soit on fait dans la repetition, obligé

    la claque, aussi, et pas la premiere, depuis le temps

    love, obligé aussi ^^

    RépondreSupprimer
  17. Tranquillement je me levais (et je me bousculais etc...).
    Souris à droite. Café à gauche.

    Et là...BAM ! La claque...Une de ces claques qu'on aime bien au réveil !

    Le pire (ou le mieux...) dans cette claque, c'est qu'elle ne m'a pas surpris.

    Trève de blabla...tu sais !

    RépondreSupprimer
  18. Tu fais chier Privée. Tu m'as collé la boule.
    Tu es mon haut sommet des blogs.

    RépondreSupprimer
  19. Très bien..Upercut gauche ! Mais je ne pleure pas tous les jours.. \o/. besouxes

    RépondreSupprimer
  20. Enfin, de la poésie dans ce monde de futilités et de blogs qui ne proposent que des pulls qui piquent les yeux et des slims qui boudinent. J'en veux encore !
    Bises
    Flo
    http://fonduaunoiretbigoudis.wordpress.com/

    RépondreSupprimer
  21. Les gens : MERCI PLEIN. Ça fait plaisir. Plein. Fort.

    RépondreSupprimer
  22. mes yeux muets voudraient parler, poser des questions, moi je leur fait chut, tout doux, souriez à Folie

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.