Dicton du jour : "Parce que manger des contre-façons, c'est encore pire que sucer du toc." (Moi - Critique Culinaire Ultra Pointue)

mercredi 27 juillet 2011

J - 9. Juste comme ça.



Avant de...
Enfin retrouver mon "nécessaire".
Y aller en rampant si il faut. Grimper dans ce train. Passagère.
Je me fous de mon état. Passager.
J'ai la hargne au même niveau que le besoin de "pause".
J'ai la hargne d'aller définitivement (aussi) bien (que possible, pour un cas comme moi) au même niveau que l'envie.
De lui. D'être avec.
Chienne cassée, j'emmerde la douleur, fort.
"Question d'habitude", tu me dis...
"Question de rage froide. Ça force l'endurance, ça rend moins douillette", je te réponds.
Mauvaise herbe, encore un peu, bientôt moins, j'attends l'entre deux de nous.
Guerrier patient, il invente les ponts, quand il n'y en a plus.
Reprendre mon souffle parce qu'il me le fait perdre. Comme personne avant.
Magie de la peau.
Il me porte à bout de bras, lui, et moi, du coup, tu vois, j'ai même plus mal.
Même la colère se calme.
Tout coule.

vendredi 22 juillet 2011

La sodomie est ton amie. (Pondu pour un mag' papier)(Ben si, cette "chose" a été publiée en vrai)

Parlons peu, parlons fesse. Et je te précise tout de suite que niveau sodomie, là, je vais causer "réception" de la chose. Parce que j'te vois venir gros comme ça, la sodomie tu es, consciemment ou pas (oh si)(ne nie pas, sale fourbe, tu fantasmes lourd comme un français moyen, ça s'entend d'ici) vachement pour si il s'agit d'en être l'instigateur. Genre c'est toi qui fais. Mais pas qui prends. C'est tout de suite plus facile.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser qu'au début, le titre de mon article à haute teneur de scientifisme, devait être :
"Problème de Carrie ? Pensez sodomie !" et que ça aurait été vachement drôle du coup parce que j'aurais fait exprès de faire la faute, que toi, lecteur érudit, t'aurais dit "Hey, une carie y a pas deux "r"!" et que moi j'aurais fait la blague comme quoi "qui n'a pas rêvé de calmer l'autre connasse du film qui fout le feu à son bal de fin d'année tout ça parce qu'on lui a niqué sa robe à coup de sang de porc ?"... et paf tu l'encules... En vrai ça l'aurait vraiment été, drôle. Et j'aurais enchainé avec classe et jeux de mots à la pelle sur les maux de dents et comment lutter contre. La pure rigolade quoi.
Mais le chef du canard intello-gaucho-hype que tu lis actuellement (et sûrement en cachette si t'as deux grammes d'amour propre) il m'a dit que mon titre il était tout pourri et que de toutes façons, comme c'était lui le boss, il choisissait. Tout ça pour que tu saches que c'est un sale nazi mon patron.
Et chauve qui plus est.
Comme un cul.

Donc oui alors le cul... justement.

Parce qu'en fait je ne vais pas deux secondes te parler sexe et lubricité. Je vais te parler médecine.
Douce.
Enfin "douce"... si on veut, quoi.

Tu es vaguement au courant, du moins je l'espère, sinon c'est que tu vis dans une grotte depuis deux ans en te nourrissant de ce qui se planque dans ton nez, c'est la crise.
Et ça, ça n'a échappé à personne. Même si on a tenté de nous le faire oublier à coup de 1/grippe-A 2/soldes 3/Ferme Célébrité.
Et que, qui dit crise, dit pas de sous.
Et qui dit pas de sous dit "mieux vaut pas tomber malade parce que ça coute juste une couille de nos jours de se faire soigner". C'est pas les labos pharmaceutiques, ces enflures, qui diront le contraire, vu la thune qu'ils se font sur le dos de nos gastros et autres emphysèmes. C'en devient même un pléonasme de coller "labo pharmaceutique" et "enculé" dans la même phrase.
Donc moi, humblement, sans avoir l'air d'y toucher, je n'hésite pas un quart de seconde et je partage avec toi une découverte qui a chamboulé ma vie (et ma démarche)(au début)(mais je suis souvent malade aussi) :
La sodomie est ton amie.

Je dois avouer avant tout que si à la base je suis pas une frileuse du dèrche, ni ce qu'on pourrait appeler une coincée du cul, ben mon cul, justement, j'étais pas trop trop pour qu'on y fasse des trucs dedans. Je sais pas toi mais moi, rien que l'idée, ça me faisait contracter fort les sinus et pleurer les yeux. J'ai d'ailleurs découvert qu'au final les réactions que provoque l'idée d'une chose sont toujours redoutablement proches de celles qui découlent de la pratique de la chose en vrai. Comme quoi on est plutôt corporellement intuitifs.
J'me comprends...

L'amorce d'un changement d'idée toute faite m'est venue un jour de migraine xxl pendant que je regardais un combat de judo. Et autant te dire qu'il faut vraiment que je sois au bord du décès pour me coltiner du sport à la télé hein. Le sport c'est comme les labos de médocs, les légumes et le Front Nat', c'est le mal personnifié.
Ce jour là j'ai enfin compris pourquoi les mecs, dés qu'ils se vautrent, ils claquent leur avant bras au sol. Comme si la douleur de leur chute suffisait pas, ces cons, ils se fracassent le poignet en plus. Ben figure-toi qu'en tapant comme ça par terre, les gonzes il provoquent une vibration qui va venir contrer les autres vibrations provoquées par la dite chute et responsables de la douleur.
Tu suis ?
Pour avoir moins mal, ils se font mal.
C'est mathématique parait. Deux même forces qui s'opposent, s'annulent.

Alors là j'ai réfléchit. Je me suis redressée et je me suis demandée à moi-même quelle genre de force très dolorifique pourrait venir anéantir mon espèce d'atroce et lancinant chaos crânial.
Et par où.
J'ai pas eu à méditer des masses de temps pour comprendre que la solution, j'étais assise dessus.
Ni une ni douze, parce que y a pas à tortiller, j'ai demandé assistance à une personne de confiance toujours prête à rendre service : mon meilleur pote.
Dont je tairais ici le nom à cause qu'il est marié (mais toujours prêt à rendre service)(donc) et que soit disant ça se ferait pas quand t'es lié devant Dieu et monsieur le maire de dépasser certaines limites avec quelqu'un d'autre que ta moitié.
Mon pote, en plus d'avoir de l'humour, il est toujours prompt à te tendre la main. Et, en l’occurrence, force est de constater, la bite aussi.

Je te passe les détails. Mais je peux t'assurer d'une chose, c'est que ça marche. Et pas qu'un peu.
Ça fonctionne à chaque fois, je le sais, j'ai réitéré.
C'est mieux que l'aspirine couplé à la picole. Tête, dents, dos, moral en baisse, toux grasse ou sèche, otite... La sodomie ça te zappe la moindre douleur. C'est un genre de must-do contre les emmerdes. T'oublie tout.
Ça coûte rien, ça enrichit personne d'autre que ta gueule et même pas ça pollue.

J'ai tout de suite compris que je tenais là ma solution perso pour pas empirer la béance du trou de la sécu (je te fais grâce de mon rebondissement rigolo sur "béance" et "trou"). La seule contre-indication que je pourrais avancer, c'est qu'en dessous de 15 ans, c'est moyen conseillé. Encore que tu fais comme tu le sens hein, c'est tes gosses pas les miens...

Dés mon premier essai, le miracle a opéré. En trois phase. Oué parce que hé ho ho hé, faut y aller par étapes le sport extrême :
Au premier tiers, ton mal de caboche, il a commencé à s'atténuer.
Au deuxième tiers, je le sentais carrément plus (le mal de tête hein)(parce que justement je te rappelle : C'est mathématique parait. Deux même forces qui s'opposent, s'annulent.).
Au troisième, je me souvenais même plus comment je m'appelais.

J'étais euphorique, je racontais, en me rhabillant, à mon pote comment grâce à ça j'allais révolutionner le monde, sauver les pauvres, distribuer du bonheur gratuit.
Mais lui, ce gros blasé, il m'a dit que c'était en rien une découverte la douleur qui efface tout, le mal contre le mal, le fait que de se faire enculer à sec ça faisait oublier tous ses autres problèmes, du coup, qu'ils soient de santé ou autres, même les plus graves, jusqu'à ton prénom (surtout si il est pourrave).

Que le gouvernement, lui, il pratiquait depuis des plombes.

Et qu'il appelait ça les impôts.

jeudi 21 juillet 2011

On n'a pas tous les jours vingt ans. (Rediff)

Depuis dix jours, la récurrence onirique fait loi.

Tes fragilités de mémoire ne sont que superficielles, tes nuits te le rappellent. Il y a des bouts de passé qui restent trop précis.
Ils te visitent dès que la fatigue s'installe. C'est comme ça depuis beaucoup trop d'années. Mais une présence constante sur presque deux semaines pèse sur tes jours. Aussi.

Cauchemars en souvenirs lourds, tu restes la bagnarde crasse aux boulets poisseux.

Ton inconscient t'impose encore et encore le film d'un soir de cet âge, comme pour te rappeler que le pire est derrière toi oui, mais gravé. Profond.
Te rappeler ta fuite trop lente, le corps, l'avenir en danger. La peur comme jamais t'aurais imaginée. Les loups aboyeurs à tes trousses.

"Cours, salope!"

Te rappeler l'antagonisme de tes jambes pourtant rapides et de ta vision des faits au ralenti.
Mémoire d'une explosion interne définitive. Mémoire d'une logorrhée d'insultes que vomissent des dents serrées par la haine. Ta haine te sauve souvent de tout. Ta rage est ta meilleure défense.

Même cet instant en pause stupide où tu te surprends à penser qu'il est dommage de ne croire en rien, que ça servirait pour s'accrocher dans la bataille, reste trop nettement reproduit par le mauvais sommeil.

Tu réfléchis vite, tu fais ton choix :
Souvent tu as plié pour ne pas casser mais tu décides que cette fois, tu préfères rompre que te soumettre.

L'instinct de survie te rend au sens propre "impénétrable". Fermée de partout.
Plutôt claquer sous les coups, c'est très clair dans ta tête affolée.

Et ils ne vont pas manquer, les coups.
À tout va, en plein là où tu refuses de t'ouvrir, justement. Rien n'y fera.

Tu ne sens même pas la douleur, même quand un d'eux écrase crâne contre la vitre de la porte conducteur.
T'es sortie de ton corps de toutes façons. Dépersonnalisation salvatrice.

Tu ne le sais pas encore, sur le moment, qu'à chaque fois que tu croiseras un miroir, tu ne verras plus que cette image de ton visage déformé, de rouge-sang et déjà de noir-coups, aplati contre le rétroviseur. Le fond sonore en prime : "Regarde ta jolie gueule maintenant, salope." Ils n'arrivent pas à aller au bout de ce qu'il veulent, alors ça cogne encore.

Frustration de mâles. Mal.

Il y a des soirs de début d'été, le temps s'étire en infini.

Ton réveil ne se produit qu'après le générique de fin. Sous la douche, l'eau comme de l'acide sur tes plaies ouvertes.

Tu te lèves, te répètes que ce n'est qu'un rêve.

On a pas tous les jours vingt ans.

Heureusement...

mardi 19 juillet 2011

Désolée... Pas pu m'empêcher.










.... Oui oh ça va hein....

C'est ma vengeance. J'ai jamais pu saquer les "Martine" toute petite.
C'était aussi con qu'offrir un kit de la future ménagère ou de la petite vendeuse.

Je voulais lire des histoires de fantômes, moi.